Un arrêt au barrage de Vidraru : je révise avec Romain les bases (barrage poids ou barrage voûte ? où est la centrale hydraulique ? à quoi servent les vannes en hauteur ?).
Un peu de poésie, que diable.
Nous marchons sous un soleil de plomb et rêvons d'une après-midi sieste et belote (rêve concrétisé après le pique-nique).
Nous avons acheté sur le chemin une boule de fromage. Nos papilles sont survoltées. Le vendeur ne m'a pas menti : le brebis confectionné par ses soins est très, très bon.
Les Roumains ont une drôle de manière de faire sécher le foin. Entre nous, je ne peux pas m'empêcher de penser au cousin Machin de la famille Addams.
Quand nous revenons sur nos pas et regagnons le village où nous
avons laissé la voiture, nous songeons que l'endroit est décidément très
accueillant. Je vais dans le magasin le plus proche pour demander à la vendeuse
si elle connaît une pension dans les environs (après trois nuits de camping
sauvage, nous rêvons d'un lit et d'une douche). La cliente juste devant moi me
dit : "justement, j'en ai une, c'est à trois pas d'ici". C'est ainsi
que nous nous installons au Mountain Paradise pour la nuit (60 lei par chambre
double, soit un peu moins de 14 euros, nous n'avons pas hésité une seule
seconde). Tout est neuf mais on sent que la pension a été construite à la
va-comme-je-te-pousse, avec les moyens du bord et les lubies de la maîtresse de
maison. Nous sommes chouchoutés : tranches de pastèque pour le goûter,
terrasse et jardin à notre disposition.
Je ne veux plus quitter Arefu (amadouer Sibylle avec une
pastèque, ce n'est pas loyal, comment voulez-vous que je résiste...).
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