dimanche 10 mars 2013

Lundi 4 mars : vers Târgu Neamţ



Nous quittons le monastère après avoir salué Elena. Elle nous remercie de notre visite : « Grâce à vous, je me sens un peu plus jeune ». (Je traduis, parce que nous parlons avec elle en roumain, vaille que vaille.)



Nous marchons vers Târgu Neamţ par les routes de campagne. De temps en temps, nous faisons une pause pour prendre une photo, soulager nos épaules ou manger un morceau. Dans notre sac, il y a du pain, des fruits frais ou séchés, de la zacuscă (une sorte de purée de légumes cuits), du fromage, du chocolat. Gaël a même préparé un petit stock de crêpes au rhum pour le voyage. Avec ça, je suis la femme la plus heureuse du monde.



Notre trio est un peu comme une tartine pain noir-fromage-zacuscă : l’équilibre parfait.


Il y a un dernier bout de route pas très chouette avant d’atteindre Târgu Neamţ, mais Gaël arrive toujours à tirer profit de la situation pour faire une belle photo.


Une fois en ville, nous prenons le bus pour le monastère de Văratec. Il est plus de 19h quand nous arrivons, la nuit a recouvert le paysage. L’accueil est très différent de celui que nous avons connu hier, à Horaiţa. Văratec a fait du pèlerinage un petit commerce : pour 80 lei, on peut louer une chambre chauffée avec douche et toilettes. C’est la seule fois d’ailleurs que nous aurons à payer pour dormir dans un monastère. Donner cet argent ne me dérange pas, mais il est clair que cela change beaucoup le contact avec les gens : ici, on nous traite comme les clients d’un hôtel. Nous atterrissons dans un restaurant assez cher et pas excellent – le seul des environs. Mais ça fait du bien de manger un plat chaud et de s’accorder un peu de luxe avant la séparation (Christelle-Laure repart demain matin pour Iasi, elle doit suivre des cours à l’université).

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