Vendredi 15 février : se défaire des habitudes

Ce matin, je me démène comme un beau diable pour régler mon problème avec l’université française. Deux heures à courir dans Iasi sans gants parce que je ne peux plus en porter. Je me suis brûlée les doigts dans la cuisine : j’ai pris le manche de la casserole à main nue (un geste fort ordinaire en France, me direz-vous. Oui, mais chez moi, le manche n’est pas isolé et chauffe très, très rapidement). Je reçois un mail d’un chercheur qui estime que ma présence à Iasi et les recherches que je veux y mener n’ont pas grand sens. Et quand je finis par renverser du café sur mon ordinateur, je décide que les dieux ont parlé et que je resterai bien au chaud dans ma chambre cet après-midi.